Although France and the United States had historic ties, relatively few persons born in France migrated to the United States. Over the 150 years from 1820 to 1970, over 45 million persons entered the United States as migrants, but only 730,000 of these were french. Many more French overseas migrants went to North Africa and to Latin America. The peak migration to the United States came in the middle of the XIXth century. By the XXth century, for every ten migrants, approximately four returned to France. Of the French living in the United States, most went to the urban, industrial states of the Northeast and Midwest and also to Louisiana (mostly New Orléans) with its French traditions. Most settled in cities. Similarly few French Canadians came to the U.S., and they were even more geographically concentrated, primarily in New England. The slow population growth in France, its urban and industrial growth in the XIXth and XXth centuries, and the existence of a large class of agrarian proprietors likely accounted for the low level of net out- migration.
Même si la France et les États-Unis ont tissé des liens historiques bien connus, ce dernier pays a accueilli relativement peu de migrants nés en France. Sur 150 ans, entre 1820 et 1970, environ 45 millions de personnes ont migré aux États-Unis, dont seulement 730 000 Français. Les États-Unis étaient fortement concurrencés comme destination d'émigration outremer par l'Afrique du Nord ou l'Amérique latine. C'est aux alentours de 1850 que la migration française vers les États-Unis connut son acmé. Au XXe siècle, environ quatre émigrants français sur dix s'en sont retournés au pays. Les Français vivant aux États-Unis se dirigèrent pour la plupart vers les villes industrielles du Nord-Est et du Midwest, sans oublier la Louisiane - en particulier La Nouvelle-Orléans - du fait de son passé français. Des Franco-Canadiens migrèrent également aux États-Unis : leur zone d'implantation fut encore plus concentrée que celle des Français, puisqu'il s'agit essentiellement de la Nouvelle-Angleterre. La faiblesse de l'émigration française aux États-Unis s'explique d'abord par la mollesse de la croissance démographique en France durant les deux derniers siècles, par l'existence en revanche d'une importante croissance urbaine et industrielle, enfin par le maintien d'une large couche de propriétaires ruraux.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados