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Resumen de Territorialisation du risque sanitaire et statistique démographique: les "immeubles tuberculeux" de l'îlot insalubre Saint-Gervais (1894-1930)

Yankel Fijalkow

  • English

    The assumption of contagion is often employed as an argument for the demarcation of areas considered dangerous to public health. This article examines how it was used in the case of the insalubrious district of Saint Gervais (Paris). The district was identified thanks to statistics available from the health records of Parisian apartment houses, which have been kept since 1894. The author's main concern is the existence of "maisons meurtrières" (deathtraps) denounced by contemporary documents although deaths from tuberculosis were progressively decreasing. The examination of statistics giving the number of inhabitants and fatalities from tuberculosis in each apartment building shows that, with the exception of those with furnished rooms, only a small proportion of these dwellings actually had a high death rate from tuberculosis between 1894 and 1930. It also shows that the delimitation of the insalubrious area was based on the idea that the illness was irreversible, allowing the "deathtraps" discovered in earlier stages to be added to those found in each subsequent check. This method made it possible to designate "infected districts" and to justify a policy of city planning.

  • français

    Le principe de contagion est souvent utilisé pour délimiter des espaces dangereux pour la santé publique. Cet article étudie son utilisation à travers le cas de l'îlot insalubre Saint- Gervais (Paris) repéré grâce au système statistique du casier sanitaire des maisons de Paris, mis en œuvre dès 1894. Il s'interroge essentiellement sur l'existence de "maisons meurtrières", dénoncée par les documents de l'époque alors que la mortalité tuberculeuse décroît progressivement. Le dépouillement des statistiques de population et de mortalité tuberculeuse pour chacun des immeubles du secteur montre une faible proportion de maisons représentant une surmortalité élevée de 1894 à 1930, sauf parmi les hôtels meublés. Il montre également que la délimitation du périmètre d'insalubrité était fondé sur l'idée d'une irréversibilité de la maladie permettant d'additionner aux immeubles meurtriers découverts lors de chaque bilan, ceux relevés à la phase précédente. Cette méthode a permis de désigner des "secteurs infectés" et à justifier une politique d'urbanisme.


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