Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Les lieux de ventes d’objets archéologiques: luxe, calme et confidentialité

    1. [1] Pantheon-Sorbonne University

      Pantheon-Sorbonne University

      París, Francia

  • Localización: Les Nouvelles de l'archéologie, ISSN 0242-7702, Nº. 144 (Juin), 2016 (Ejemplar dedicado a: Jean-Claude Gardin (1925-2015)), págs. 51-56
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Cet article traite du trafic illicite d’objets archéologiques pillés en Grèce depuis la crise économique de 2010 et souligne les liens que ce trafic entretient avec le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale. C’est là une des conséquences de la crise et un défi majeur pour les gouvernements européens.

      Bien que considérée par l’Unesco comme une bonne élève en matière de lois visant à lutter contre le trafic illicite d’objets archéologiques, la Suisse reste l’un des derniers pays où tout peut s’acheter en liquide. Le pays abrite un nombre indéterminé de ports francs (ceux de Genève, Zurich et Bâle sont les plus connus) fournissant des locaux pour entreposer, vendre, transporter et restaurer des œuvres d’art selon le principe souverain de confidentialité. Natural Le Coultre (NLC), numéro un mondial du transport et de l’entreposage d’œuvres d’art, est le plus grand actionnaire privé du port franc de Genève, le canton de Genève étant son principal propriétaire public. Malgré la crise économique, ce cort franc affiche complet et s’étend dans de nouveaux bâtiments uniquement dédiés aux œuvres d’art. Début 2015, Yves Bouvier, à la tête de NLC, a été mis en examen pour escroquerie et blanchiment d’argent. Cette affaire souligne ce que Jean-François Gayraud, écrivain et commissaire divisionnaire de la police nationale française, appelle la criminalité « en col blanc », pratiquée par des criminels souvent influents, fortunés et au-dessus de tout soupçon – quand les criminels en col bleus appartiennent souvent à des peuples fragilisés par la crise économique : c’est le cas notamment de certains Grecs appauvris ou sans travail qui recourent aux fouilles clandestines et au pillage d’antiquités pour survivre… D’où l’appel de Neil Brodie, archéologue et membre du Scottish Centre for Crime and Justice Research à l’Université de Glasgow : «j’aimerais voir des enquêtes policières dignes de ce nom, avec des investigations complètes sur les réseaux de trafiquants. Et surtout, j’aimerais voir neutraliser quelques-uns des cerveaux de ces réseaux».


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno