Analyse multivariée des associations malacologiques d'Achenheim. Implications climatiques et environnementales

• Autores: Bernard Laurin, Denis Didier Rousseau
• Localización: Quaternaire, ISSN 1142-2904, Nº. 1, 1985, págs. 21-30
• Idioma: francés
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    Malacological associations of the middle-upper Pleistocene sequence of Achenheim (Bas-Rhin, France), already described by J.-J. Puisségur (1978) are analysed and compared by factor analysis of correspondences Results are interpreted through ecological significance of species, whose the greatest number still exist nowadays. Climatic and environmental trends appear to be linked with several factors. The main factor distinguishes associations along a thermic gradient defined by species of cold and temperate climate. On the other hand, several trends show dry versus damp conditions and forest versus steppic vegetal covering. Following stratigraphical order, the serie of associations shows the climatic evolution recorded through the sequence and precise climatic curves obtained by J.-J. Puisségur by using distributions of ecological groups of species.

  • français

    Les associations malacologiques de la séquence du Pleistocene moyen et supérieur d'Achenheim (Bas-Rhin, France), décrites par J.-J. Puisségur (1978) sont analysées et comparées par analyse factorielle des correspondances les résultats sont interpiétes sur la base des significations écologiques des espèces, dont la grande majorité existent encore actuellement. Des tendances climatiques et environnementales liées à plusieurs facteurs sont mises en évidence. Le facteur principal différencie les associations selon un gradient thermique dont les extrêmes sont respectivement caractérises par des espèces de climat froid et de climat tempéré. Par ailleurs, plusieurs autres tendances apparaissent entre froid sec-froid humide et milieu forestier-milieu steppique. Place en l'ordre stratigraphique, l'enchaînement des associations reconstitue l'évolution climatique enregistrée dans la séquence et précise les courbes que J.-J. Puisségur avait obtenues par la méthode des groupes écologiques.