La cuestión de la existencia de nummulites pre-terciarios, muy discutida en el siglo XIX, parecía resuelta tras el hallazgo de H. B. Brady (1874) de auténticos representantes de este género, descritos bajo el nombre de Nummulina pristina en muestras procedentes de calizas carboníferas procedentes de la región de Namur (Belgica), recogidas por E. Van den Broeck. Sin embargo, este último autor anuncia en 1898 que esos ejemplares de pequeños nummulites resultaron del lavado previo de sedimentos eocenos. Desgraciadamente esta rectificación se difundió muy lentamente entre las obras de referencia.
Precisamente en Nueva Caledonia, Maurice Piroutet citó en 1903 la presencia de “Nummulina pristina de las calizas carboníferas”. Posteriormente, a fínales de 1904, cedió sus láminas delgadas a Jacques Deprat solicitándole su opinión. Los resultados de este examen, publicados conjuntamente (enero 1905), indican la edad eocena del pretendido Carbonífero, debido a la gran abundancia de ortofragmínidos. No obstante, en febrero de 1905 Piroutet reivindica en otra nota su prioridad en la atribución de estos fósiles, limitando el papel de Deprat a una simple confirmación, apoyada por Douvillé. Aparentemente irritado por las frases de Piroutet intentando minimizar su papel en la datación del Eoceno, Deprat presenta en el mismo año una descripción del Eoceno de Nueva Caledonia, interferiendo con el proyecto de tesis de Piroutet utilizando material de origen incierto. En su tesis (1917), Piroutet afirma que este material era el suyo, estudiado contra su voluntad por Deprat. Esta observación llevó a Honoré Lantenois, jefe de Deprat en Indochina, a afirmar que éste “había robado fósiles de Caledonia a Piroutet”.
Le problème de l’existence de nummulites pré-tertiaires, très discuté au XIXe siècle, semblait être résolu après que H. B. Brady (1874) eût trouvé dans des échantillons de calcaires carbonifères de la région de Namur (Belgique), recueillis par son collègue belge E. Van den Broeck, de véritables représentants de ce genre, décrits sous le nom de Nummulina pristina. Toutefois, en 1898, Van den Broeck fit état que ces petits nummulites, trouvés «incrustés» dans les mailles des tamis utilisés, résultaient de triages antérieurs de sédiments éocènes. Malheureusement, cette rectification ne trouva que lentement accès dans les traités.
C’est en Nouvelle-Calédonie, que “Nummulina pristina du calcaire carbonifère” fut citée par Maurice Piroutet (1903), qui a confié plus tard (vers la fin de 1904) ses lames minces à Jacques Deprat en lui “demandant son avis”. Les premiers résultats de cet examen, publiés dans une note commune (janvier 1905), indiquent l’âge éocène du prétendu Carbonifère de Piroutet, en raison d’une grande abondance d’orthophragmines, résultat confirmé par le professeur Douvillé. Toutefois, sensiblement à la même date (février 1905), Piroutet revendique dans une autre note la priorité dans l’attribution de ces fossiles aux orthophragmines, en limitant le rôle de Deprat à une simple confirmation appuyée par Douvillé. Apparemment chagriné par des phrases de Piroutet tentant de minimiser son rôle dans la datation de l’Éocène, Deprat présenta la même année une longue description de l’Éocène néo-calédonien, interférant avec le projet de thèse de Piroutet, en utilisant du matériel supplémentaire, dont l’origine n’est pas clairement indiquée. Dans sa thè- se (1917), Piroutet affirma que ce matériel était le sien, étudié contre son gré par Deprat. Cette remarque a conduit Honoré Lantenois, chef de Deprat en Indochine, à affirmer que celui-ci “avait volé des fossiles de Calédonie à Piroutet” (lettre à Charles Jacob, 4 décembre 1919; fonds Ch. Jacob, Archives de l’Académie des Sciences, Paris).
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados