Les cycles du pouvoir politique: le gouvernement public-privé du vélo à Barcelone (1981-2015)

• Maxime Huré ^[1]
  1. [1] Sciences Po Lyon
• Localización: Pôle Sud, ISSN 1262-1676, Nº. 43, 2015, págs. 91-114
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • Cycles of powerThe public-private partnership of cycling policies in Barcelona (1981-2015): The public-private partnership of cycling policies in Barcelona (1981-2015)
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• Resumen
  • English

    This article analyzes public-private partnerships in Barcelona through urban cycling policies. Far from representing a model of consensus, these public-private partnerships fluctuate and are characterized by institutional, economic and political struggles. They are part of a local configuration of political actors which underwent a transformation in the early 2000s. The development of cycling in Barcelona has followed a similar trajectory to numerous European metropolises, relying initially on local cycling activists. However, in 2007 it implemented a bike-sharing system, run by a private multinational company specializing in outdoor advertising and street furniture. This new configuration was made to consolidate municipal power and to legitimize the Mayor of Barcelona’s actions in relation to other scales of metropolitan power. Policy-makers now have to cope with a private firm managing its urban cycling system

  • français

    Cet article analyse la structure des relations publiques-privées à Barcelone à travers les politiques du vélo en ville et montre une facette originale de l’évolution de ces relations au sein du gouvernement barcelonais. Loin de représenter un modèle barcelonais de consensus, les relations publiques-privées sont fluctuantes, marquées par des rapports de force institutionnels et économiques et ponctuées par des changements politiques. Elles s’inscrivent dans une configuration locale qui s’est transformée au début des années 2000. Le développement du vélo à Barcelone a suivi une trajectoire similaire à de nombreuses métropoles européennes, s’appuyant d’abord sur le tissu associatif local, avant de mettre en œuvre en 2007, un système de vélos en libre service géré par une grande multinationale spécialisée dans l’affichage publicitaire et le mobilier urbain. Ce changement de configuration s’est effectué pour consolider le pouvoir municipal et pour légitimer l’action du maire de Barcelone par rapport aux autres échelles du pouvoir métropolitain. Les élus doivent dorénavant faire face à la gestion du vélo par une grande firme.