Depuis une trentaine d�années, la ville côtière de Ouidah dans le Bénin méridional est au centre d�un processus d�institutionnalisation patrimoniale des cultes vodun et du passé de l�esclavage. L�article analyse la superposition de plusieurs logiques discursives et morales ainsi que les mises en scène cérémonielles, architecturales et monumentales qui ont accompagné l�accès de cet ancien comptoir négrier au statut de petite capitale cosmopolite d�une histoire progressivement transformée en bien culturel.
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