Il y a une crise dans la crise : celle de la presse. La crise des journaux est ancienne en raison de pratiques malthusiennes bien ancrées. Cette crise est amplifiée par la crise économique générale. La presse enregistre une baisse catastrophique de ses recettes publicitaires qui vient renforcer l'érosion lente de son lectorat. Elle n'a qu'une solution : réagir, vite et fort. Dans l'article ci-dessous, en phrases courtes, directes, sans précautions oratoires qui ne sont plus d'époque, Jean Miot, directeur délégué du Figaro, président du Syndicat de la Presse Parisienne, et vice-président de la Fédération Nationale de la Presse Française, dresse un état des lieux et pousse à l'action en mettant l'imagination au pouvoir.
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