Le soulèvement burkinabè puis la révolte de janvier 2015 à Kinshasa ont placé la rue au centre du jeu politique congolais. Côté pouvoir, la stratégie a consisté à détruire les capacités de mobilisation supposées de l’opposition et à la coopter dans un dialogue devant entériner le « glissement » du mandat de Kabila. Côté opposition, l’agitation de la menace d’un soulèvement de la rue a servi à compenser la marginalisation au sein des contre-pouvoirs institués.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados