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Resumen de Avatars des déchets nucléaires japonais

Peter Wynn Kirby, Daniel D. Stier

  • La catastrophe du tsunami qui a frappé le Japon en 2011 a occasionné un vaste champ d’expérimentation – non désiré – dans le domaine de la gestion des déchets. Le phénomène sismique et l’accident nucléaire de Fukushima Daiichi qu’il a entraîné ont créé une rupture hélas imprévue en matière de politique nucléaire, rupture qui a révélé la gestion laxiste et problématique des déchets nucléaires du pays, ainsi que des anomalies apparaissant dès le début. Cet article s’intéresse à l’ensemble des déchets nucléaires dans le Japon post-tsunami, des barres de combustible irradié à l’enceinte de confinement déformée du réacteur, et à la manière dont ces déchets nucléaires reflètent ou se distinguent des pratiques en matière de déchets du quotidien au sein de la culture japonaise. Le site de Fukushima Daiichi et ses alentours jadis banals ont eux-mêmes été considérablement transformés en des espèces d’énormes déchets nucléaires. Les défis titanesques auxquels est confronté le site de Fukushima Daiichi ont favorisé l’émergence d’une série d’innovations impromptues qui offrent un regard sur les pratiques en matière de déchets nucléaires plus courants dans cette industrie.

    Tandis que les HAVL (déchets de haute activité et à vie longue) peuvent être retraités pour un usage limité dans les réacteurs actuels, on ne peut pas ignorer qu’une grande partie des déchets nucléaires japonais est simplement convertie en d’autres types de déchets. Dans une société qui a longtemps mis un point d’honneur à tenir la saleté à l’écart, à maintenir une pureté (fantasmée) et à gérer la proximité des sources de pollution, le spectre des déchets nucléaires plane sur le Japon contemporain et ses débats en cours sur les ressources, les risques et l’identité même du nucléaire japonais.


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