La Summa Aimonis, œuvre canonique du 12e siècle, met en exergue la doctrine du mariage qui se forme à l’époque classique du droit canon et qui sera la doctrine traditionnelle de l’Église, confirmée jusqu’au Code de droit canonique de 1917. Grâce au concile Vatican II, plusieurs éléments seront mieux compris, surtout par rapport à la dimension personnelle du mariage. Certains éléments à caractère aussi bien religieux ou traditionnel qu’économique (comme la dot) sont en train de disparaitre ou ont disparus, au moins dans les sociétés occidentales. Par contre, l’unité et l’indissolubilité du lien conjugal continuent en principe à être préservées par la doctrine, même si la réalité et la pratique, auxquelles l’Église est confrontée, requièrent des réponses nouvelles.
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