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Les « sans domicile fixe » du bois de Vincennes: une précarité dans des espaces de durabilité

  • Autores: Etienne Gresillon, Jean Paul Amat, Aurélie Tibaut
  • Localización: Géocarrefour: Revue de géographie de Lyon, ISSN 0035-113X, Vol. 89, Nº. 4, 2014, págs. 261-269
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • The « homeless » in the Bois de Vincennes: insecurity in areas of sustainability
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Over the years the Bois de Vincennes has seen a growing population of the homeless, evaluated during the summer of 2010 at about two hundred people. At the same time, the wood is visited by more than 10 million visitors each year. In addition, a government injunction requires the sustainable management of the Bois de Vincennes. This polarization of expectations for the use of the same space provides an interesting framework for analyzing the relationship between sustainable development policies and the homeless.

      The objective of this research is to understand how the homeless relate to and fit into the wood. Do the wood’s managers intervene in the choice of the location of encampments and if so how? Are there links between types of landscape management and the sites of the camps for the homeless? Our results show a correlation between the sites of homeless encampments and natural regeneration plots. However, these plots are subject to a double expectation. For the managers of the city of Paris, these sites should be left to spontaneous processes that promote increased biodiversity and landscape diversity. For the homeless, they provide a refuge, as the vegetation promotes the closure of stands and makes it more difficult to access the camps. A kind of modus vivendi has developed between the managers and the homeless who have agreed on a compromise over the occupation of the encampments on areas managed in a sustainable way.

    • français

      En deux décennies, le bois de Vincennes a vu croître une population de sans domicile fixe (SDF) évaluée pendant l’été 2010 à environ deux cents personnes. Il accueille aussi, chaque année, plus de dix millions de visiteurs en quête d’aménité. À la question de la coexistence de types de fréquentation s’ajoute l’injonction des pouvoirs publics pour une gestion durable des bois parisiens. Cette double polarisation des attentes sur un même espace offre un contexte intéressant pour interroger les rapports entre les politiques de développement durable et les SDF.

      Cette recherche qui vise à comprendre la manière dont les SDF s’insèrent et s’inscrivent dans le bois croise des études paysagères (relevés de végétation, photo-interprétations) et des enquêtes effectuées auprès des SDF et des gestionnaires. Les gestionnaires interviennent-ils, et, si oui, comment, dans le choix d’espaces d’implantation ? Existe-t-il des liens entre des types de gestion paysagère et les sites de campement des SDF ? Les résultats montrent une corrélation entre ces sites et les parcelles boisées en régénération naturelle. Or ces parcelles font l’objet d’un double enjeu. Les gestionnaires de la Direction des espaces vert et de l’environnement (DEVE) de la ville de Paris estiment qu’elles méritent d’être laissées à une dynamique spontanée qui favorise l’augmentation de la biodiversité spécifique et la diversité paysagère. Les SDF y trouvent un refuge, car le développement des strates basses favorise la fermeture latérale des peuplements et rend plus difficile l’accès à leurs campements. Ainsi, un modus vivendi s’installe entre les gestionnaires et les SDF, qui s’accordent sur un compromis d’occupation des campements sur des espaces en gestions durables.


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