This article presents a theoretical approach to the study of digital imperialism with a case study of the Great Limpopo Transfrontier 'Peace Park' in southern Africa. Digital imperialism is defined here as the export of advanced geo-spatial technologies that reproduce ideologies and policies that support historical north-south power relations. We argue in the paper that southern African Peace Parks are examples of conservation discourses being employed to control territory for global ventures that support elite forms of eco-tourism. Digital imperialism involves a variety of scales from the local to the global and can involve uses of GIS that legitimize forms of public participation that are not truly inclusive. Having demonstrated the limits of current GIS applications in the case study, the paper concludes with a proposal for community based counter-mapping.
Cet article présente une approche théorique de l’impérialisme numérique et une étude de cas, celle des Peace Parks d’Afrique australe, en faisant référence plus particulièrement au Great Limpopo Transfrontier Park. L’impérialisme numérique ici présenté est une conséquence de l’exportation des idéologies de conservation en Afrique australe depuis l’époque coloniale et de leur évolution jusqu’à la période actuelle. La protection de l’environnement passe en effet aujourd’hui par les jeux d’échelles entre le local et le global et par l’usage des SIG comme outils privilégiés de légitimation des discours de participation citoyenne. En montrant les limites de ces pratiques dans le cas étudié, la contribution aboutit à une proposition de cartographie alternative.
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