Noruega
The poem Versus Eporedienses (ca. 1080) is one of the earliest examples of Medieval Latin metrical love poetry. Ever since the first edition in 1869, certain enigmatic aspects of the poem have been debated. One fundamental issue that remains unsettled is the identity of the puella and the related question of classical models. Marco Giovini proposed to identify her as one of the Heliades arguing that the poem must be read as both a contrasting pendant to Juvenal’s Satire 11 and as a poetic continuation of the Ovidian myth of the Heliades (Met. 2.340-66). After an initial criticism of this hypothesis, the present article offers an intertextual analysis, on the basis of which it is argued that Amores 3.6 provided the author of the VE with a model for his poem and puella, namely Rhea Silvia.
Les Versus Eporedienses (env. 1080) constituent l’un des plus anciens poèmes d’amour en vers métriques du Moyen Âge Latin. Depuis la première édition publiée en 1869, certains aspects énigmatiques du poème demeurent un sujet de controverse. L’une des questions fondamentales qui reste ouverte est celle de l’identité de la puella, à laquelle se lie celle des modèles classiques. Marco Giovini a proposé d’identifier la puella avec l’une des Héliades, soutenant qu’il faut lire le poème soit comme un pendant antithétique de la Satire 11 de Juvénal soit comme une continuation poétique du mythe Ovidien des Héliades (Mét. 2.340- 66). À partir d’une critique de cette hypothèse, le présent article offre une analyse intertextuelle nous permettant d’avancer une nouvelle hypothèse: Amores 3.6 a servi de modèle à l’auteur des VE pour son poème et sa puella, à savoir, Rhéa Silvia.
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