Oxford District, Reino Unido
Although they were widely distributed in the Middle Ages, the Latin works of Richard Rolle have had a rather chequered editorial history. In many ways, the editorial programme was set by the first modern editor of Rolle’s Latin, Margaret (‘Peggy’) Deanesly, in her Incendium Amoris (1915). Deanesly’s edition was, in fact, a graduate research project; in preparing the text, she believed that she could be guided by a single, carefully chosen “best manuscript,” rather than a survey of the text’s transmission. In this decision, she has been followed by every subsequent editor of Rolle’s Latin, bar one. Unfortunately, Deanesly’s “best manuscript” was not as good as she thought, and she compounded her initial misassessment by a sloppy transcription, as well as a failure to consult other copies. I analyse Deanesly’s performance over about 10% of the text of Incendium, on the basis of about half the available insular manuscript evidence. I emphasise the need for a new critical edition, offer some suggestions about the transmission, and provide a preliminary edited text of this portion.
Bien que les œuvres latines de Richard Rolle aient été largement diffusées au Moyen Âge, leur histoire éditoriale est plutôt cahoteuse. À plusieurs égards, c’est la première éditrice moderne d’une œuvre de Rolle en latin, Margaret « Peggy » Deanesly, qui dans son Incendium Amoris (1915) en a établi le programme éditorial. L’édition de Deanesly était, en fait, un projet de recherche de maîtrise. En préparant le texte, elle croyait pouvoir se laisser guider par un seul « meilleur manuscrit », soigneusement choisi, plutôt que d’avoir à passer en revue la transmission du texte. Toutes les personnes, à une exception près, qui ont édité des textes latins de Rolle par la suite l’ont suivie dans cette voie. Malheureusement, le « meilleur manuscrit » n’était pas aussi bon qu’elle ne le croyait, et elle a aggravé son erreur initiale en bâclant la transcription et en omettant de consulter d’autres exemplaires. J’ai analysé le travail de Deanesly sur environ 10 % du texte de Incendium, et ce, en me référant à près de la moitié des manuscrits insulaires disponibles. J’insiste sur la nécessité de produire une nouvelle édition critique, propose certaines pistes concernant la transmission et offre une édition préliminaire du texte de cette portion.
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