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La puissance révélatrice de la parole et sa mise en voix dans la spiritualité et la politique carolingiennes

    1. [1] Centre National de la Recherche Scientifique

      Centre National de la Recherche Scientifique

      París, Francia

  • Localización: The Journal of Medieval Latin, ISSN 0778-9750, ISSN-e 2034-645X, vol. 26, 2016, págs. 263-289
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The word and its incarnation in speech proclaim themselves as the essential devices of the political and ideological powers under the reign of Charlemagne. Word and voice are equally the main tools for the reenactment of the sacred in religious praxis. The analysis of various sources such as grammatical treatises, biblical commentaries, and monastic rules prove that all the intellectual realms were subject to the hegemony of the word. Charlemagne’s reign is characterized by a flourishing of poetry: the access to the literary elite required a perfect mastership of harmoniously composing and articulating speech. The first part of the article establishes the Carolingian concept of the word, and its second part analyzes the epic poem Karolus Magnus et Leo papa, also known as the Paderboner Epos, composed around 800. The juxtaposition of the powerful word of Charlemagne and of the speechless mouth of the pope whose tongue had been cut out reveals a new aspect of the ideological attitudes of the emperor towards Rome.

    • français

      La parole et sa « mise en voix » s’affirment en tant que les moyens primaires des pouvoirs politiques et idéologiques au temps de Charlemagne. La parole et la voix s’installent également au cœur de l’incarnation du sacré dans la pratique de la religion et ceci aux dépenses de l’image matérielle. L’analyse des diverses sources - traités de grammaire, commentaires bibliques ou encore les règles monastiques - laisse à découvrir que toutes les domaines intellectuels servaient à l’hégémonie de la parole. L’époque de Charlemagne est aussi une floraison de la poésie carolingienne : l’admission dans l’élite des lettrés posait la condition de la parfaite maîtrise de cet art de l’articulation harmonieuse des paroles. Dans la dernière partie de l’étude, le poème épique Karolus Magnus et Leo papa, appelé aussi le Paderborner Epos, écrit vers 800, est analysé par le biais de la conception carolingienne de la voix établie lors de l’analyse dans la première partie de l’article. La puissance de la parole de Charlemagne face au pape à la langue coupée révèle la disposition des forces idéologiques entre Rome et le nouveau empereur sous le nouvel angle.


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