Despite emphasis on public, ritual-centered aspects of ancient practice, Greek images and objects attest to private and personal encounters with divinities. This paper uses archaeological evidence to explore personal, lived features of ancient Athenian religious life. Although sometimes described as ‘transactional’, the development of personal relationships with the gods, together with the manipulation of material things, appears to be one of the most prominent elements in Greek religious experience. This paper examines religious materiality and devotional behavior as it existed outside of organizing systems, ritual, and sacred space. Greek evidence suggests that material culture was ‘religion’ in physical form, part of devotees’ methods for developing remarkably intimate relationships with holy figures in a process termed ‘devotionalism.’ Athenian women used a commonplace item from daily life as a form of religious media: the tainia (ribbon). Women employed them in all the places of their lives, including homes, festival sites, and shrines. Pottery also suggests that Athenians employed such devotional media to interact with the deceased in cemeteries.
Malgré l’accent porté sur les aspects publics, ritualistes de la pratique ancienne, les images et les objets grecs attestent des rencontres privées et personnelles avec des dieux. Cet article recourt à la documentation archéologique pour explorer les traits personnels, vécus, de la vie religieuse de l’Athènes attique. Bien qu’elles soient parfois décrites comme des « transactions », le développement des relations personnelles avec les dieux et de la manipulation de choses matérielles semble être l’un des éléments les plus saillants de l’expérience religieuse des Grecs. Cette étude examine la matérialité religieuse et l’attitude dévotionnelle telle qu’elle existait en dehors de systèmes rituels organisés et des espaces sacrés. La documentation grecque suggère que la culture matérielle était « de la religion » sous forme physique et une part des méthodes des dévots pour développer des relations remarquablement intimes avec des figures sacrées dans un processus appelé « dévotionalisme ». Les femmes athéniennes utilisaient un objet commun de la vie quotidienne comme une forme de médium religieux: la tainia (ruban). Les femmes l’employaient dans tous les lieux de leur vie, y compris les maisons, les lieux de fêtes et les sanctuaires. La céramique suggère que les Athéniens ont employé de tels média dévotionnels pour interagir avec les défunts dans les cimetières.
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