La notion de métissage a rarement été pensée en architecture, mais le plus souvent combattue (par souci de pureté), tandis qu’elle a été confondue avec le syncrétisme et l’éclectisme. Cet article propose de construire, à travers la tension du rythme, un paradigme éloigné à la fois de la fusion de l’homogène et de la séparation de l’hétérogène. Après avoir interrogé les architectures baroques et ” postmodernes “, il propose de distinguer deux modulations du métissage : une esthétique architecturale du plan et de la ligne et une esthétique architecturale du flux. Puis il examine des formes complexes de liaisons parataxiques réfractaires au modèle de l’harmonie classique.
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