Le travail présenté ici tente de restituer et d’éclairer les processus de transformation d’un type architectural constitutif de l’urbanité vietnamienne, le ” compartiment “. Modèle spatial de la vie domestique, cette matrice de la ville asiatique ” vulgaire ” a été dépréciée tant par les pouvoirs successifs que par les professionnels de l’aménagement urbain et les ” savants “.
Par la complexité et la souplesse de son agencement, le ” compartiment ” est pourtant très représentatif de l’autonomie et de la continuité des dynamiques urbaines locales. La réévaluation de ce modèle dominé, méconnu et menacé pourrait ouvrir la voie à son actualisation, contribuant ainsi à contrecarrer les logiques délétères de la planification autoritaire, de la séparation et de la ségrégation.
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