El 6 de octubre de 1797, en un París que se estaba recuperando de la cruenta fiebre revolucionaria, un ilustre miembro del Instituto Nacional, Gabriel-Marie Legouvé, leía un poema titulado La Sépulture.
Publicado sólo cuatro años más tarde de su fecha de composición en las Mèmoires de l’Institut Nacional, el autor le añadía la siguiente nota: «C’est l’indécence avec laquelle on inhume aujourd’hui que j’attaque dans ses vers, où je rappelle la profanation des tombeaux. Je ne la crois pas étrangère au sujet, puisqu’elle est la première outrage fait à la dignité de l’homme et au respect qu’on doit aux morts».
Los debates surgidos en Francia entre 1795 y 1804 sobre la manera de enterrar constituyen el fondo sobre el que empieza a trabajar Gabriel-Marie Legouvé. La obra del francés llega a España traducida por Manuel N. Pérez de Camino en 1822, veintiuno años después de su publicación. Es el primer y único testimonio de la elegía de Legouvé en España y un importante referente para los estudiosos de este género literario.
Le 6 octobre 1797 à Paris, qui se remettait à peine de la féroce passion révolutionnaire, Gabriel-Marie Legouvé, membre éminent de l'Institut National, lisait son poème intitulé «La Sépulture». Lors de sa publication dans les Mémoires de l'Institut National seulement quatre ans après sa date de composition, son auteur y ajoute la note suivante : «C’est l’indécence avec laquelle on inhume aujourd’hui que j’attaque dans ses vers, où je rappelle la profanation des tombeaux. Je ne la crois pas étrangère au sujet, puisqu’elle est la première outrage fait à la dignité de l’homme et au respect qu’on doit aux morts». Ce furent donc les débats qui surgirent en France entre 1795 et 1804 sur la manière de mener à bout les enterrements ce qui tissa la toile de fond sur laquelle G.-M. Legouvé se mit à travailler. Son ouvrage n’atteignit cependant l’Espagne qu’en 1822, vingt et un ans après sa parution, grâce à la traduction que Manuel N. Pérez de Camino en a faite. Et c’est justement cette version qui en constitue la première et peut-être la seule trace en Espagne, et par là même une référence importante pour les spécialistes de ce genre littéraire.
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