Until very recently, most forms of common ownership tended to disappear in asocial and economic context where arguments emphasizing the inefficiency of these forms of property prevailed. The economic argument had a major influence in disqualifying these forms, especially because it placed the accent on the so-called “tragedy of the common.” In this paper, we will present a systematic description of the economic arguments against common ownership. We will then highlight their rhetorical bias, especially the limits of the concept of common property used by neoinstitutional economics. Finally, we will suggest other ways to analyze the rise of rights to private ownership.
Jusqu’à une époque récente, les formes de propriété commune tendaient à disparaître, dans un contexte social et économique dans lequel prévalaient les arguments soulignant notamment l’inefficacité de ces formes de propriété. L’argumentaire économique a joué un rôle majeur dans la disqualification de ces dernières avec notamment la mise en évidence de la « tragédie des communs ». Dans ce qui suit, nous proposerons une identification systématique des arguments économiques déployés à l’encontre de la propriété commune. Nous soulignerons les effets rhétoriques de ces argumentaires, en insistant en particulier sur les insuffisances du concept de propriété commune, critiqué par l’économie néo-institutionnelle. Nous suggérerons enfin d’autres perspectives d’analyse sur l’émergence des droits de propriété privée.
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