The version of William IX's Song V (Farai un vers, pos mi sonelh) transmitted by Ms. C is usually considered as a late "rifacimento", devoid of any authority (cf. I. Frank, Romania, LXXIII, 1952). But this idea is not at all confîrmed by the analysis of the textual data (structure, versification, vocabulary, etc.). A duality of versions up-stream : on the one hand C ("story" type), on the other hand VNN² (exemplum type), both alike "authentic", and based, considering the public aimed (public of companhos vs. "courtois" public), on different writing strategies, is utterly conceivable. Thus, the arabisant lati of C, that a new translation allows to refer to a well known moslem legend in Andalus (cf. Qoran, II, 96), could constitute a sort of "key", throwing per aenigmata a light upon the version conserved in this manuscript, but also, specularly, upon the other one, in mss VNN².
La version de la chanson V de Guillaume IX (Farai un vers, pos mi sonelh) transmise par le ms. C est, d'ordinaire, regardée comme un «rifacimento» tardif privé d'autorité (cf. I. Frank, Romania, LXXIII, 1952). Or, à l'analyse (structure, versification, vocabulaire, etc.), rien ne vérifie formellement cette idée. Une dualité de versions en amont : d'un côté C (type «récit»), de l'autre VNN² (type exemplum), toutes deux «authentiques», et reposant, eu égard au public visé (public de companhos vs. public «courtois»), sur des «stratégies d'écriture» différentes, est parfaitement envisageable. Le lati arabisant de C, qu'une nouvelle lecture permet de référer à une légende musulmane bien connue en Andalus (cf. Coran, II, 96), pourrait ainsi constituer une sorte de «clé», éclairant per aenigmata la version conservée dans ce manuscrit, mais aussi, spéculairement, celle des mss VNN².
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