The equestrian medieval pictures were more usual than we think in the northern parts of France, including those of the "Constantine rider". The composition and the thematic, in the model of Ham-en-Artois, suggest aquitanian influences owed to the bonds between this abbey and the abbey of Charroux in Poitou. The fountain bronze-rider of St-Bertin abbey in St-Omer, which reminds of certain Constantine's pictures, remains enigmatic. If it indicates the presence of extern influences (St-Denis ? Limoges ? the Lateran Palace in Rom ?) it also prooves brightly the quality of northern productions. The constantinian identity remains a theory, reacting the debate on the picture of the roman rider.
Les images équestres médiévales furent plus fréquentes qu'on ne le pense dans les régions septentrionales de la France, y compris celles du «cavalier Constantin» : le rapide inventaire effectué par nos soins en témoigne. La composition et la thématique du groupe de Ham-en-Artois laissent percer des influences aquitaines : ce sont les liens étroits établis dès la fondation de cette abbaye avec le monastère poitevin de Charroux qui permettent de justifier la présence en Artois d'une telle figure si répandue dans le Sud-Ouest. Le cavalier d'airain de la fontaine de l'abbaye Saint-Bertin à Saint-Omer, qui ne va pas sans évoquer certaines représentations de l'empereur Constantin (associant en outre en un même ensemble cavalier et cuve baptismale) demeure énigmatique. S'il constitue lui aussi la marque d'emprunts extérieurs (Saint-Denis ? les productions mosanes ? Limoges ? le Latran ?) dont la portée et les conditions restent à évaluer, il atteste en même temps avec éclat la qualité des productions septentrionales. L'identité constantinienne — qui nous paraît a posteriori plausible — demeure une hypothèse qui relance une fois encore le débat relatif à l'identité du cavalier roman.
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