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La Démocratie chrétienne ou les infortunes de la vertu: les élections italiennes de juin 1983

  • Autores: Jean Besson, Geneviève Bibes
  • Localización: Revue française de science politique, ISSN 0035-2950, Vol. 34, Nº 2, 1984, págs. 259-294
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      Avec 32,9% de suffrages, la Démocratie chrétienne réalise aux élections législatives de juin 1983 son score le plus bas depuis la Libération. Les pertes — près de 6 points par rapport à 1979 — concernent cette fois tout l'éventail de Pélectorat du parti : d'opinion, d'appartenance ou de clientèle, populaire ou bourgeois, catholique engagé ou modéré. Au niveau du système partisan cependant, le choc de ces élections est amorti par l'absence d'une solution alternative. La gauche, en effet, n'a guère profité de l'échec de la DC : le PCI continue à baisser légèrement et le PSI n'a connu qu'une modeste croissance (+1,6). Le reclassement s'est fait essentiellement au centre, entre la Démocratie chrétienne et les partis laïcs (PRI, PLI), tandis qu'une frange toujours plus importante de l'électoral témoignait sa méfiance envers la classe politique par l'absention, le vote nul ou blanc ou l'adhésion à de petites listes régionales ou corporatistes. With 32,9 % of the votes, the Christian-Democrats achieved in the June 1983 parliamentary elections their worst results since Liberation. The losses ― nearly 6 points with respect to 1979 ― are across the board in the party's electorate : opinion, clientele, working class or bourgeois, active or moderate Catholic. The shock was reduced by the absence of an alternative solution in terms of the party system. Thus, the left barely profited from the Christian-Democratic failure. The Italian Communist Party continued its slow decline, and the Italian Socialist Party grew very modestly (+1.6). The realignment concerned mostly the center, as between the Christian-Democrats and the secular parties (PRI PLI), while an increasingly high proportion of the voters showed its feelings towards the political class by abstaining, voting blank or null, or by favoring small regional, or corporatist lists.

    • français

      Avec 32,9% de suffrages, la Démocratie chrétienne réalise aux élections législatives de juin 1983 son score le plus bas depuis la Libération. Les pertes — près de 6 points par rapport à 1979 — concernent cette fois tout l'éventail de Pélectorat du parti : d'opinion, d'appartenance ou de clientèle, populaire ou bourgeois, catholique engagé ou modéré. Au niveau du système partisan cependant, le choc de ces élections est amorti par l'absence d'une solution alternative. La gauche, en effet, n'a guère profité de l'échec de la DC : le PCI continue à baisser légèrement et le PSI n'a connu qu'une modeste croissance (+1,6). Le reclassement s'est fait essentiellement au centre, entre la Démocratie chrétienne et les partis laïcs (PRI, PLI), tandis qu'une frange toujours plus importante de l'électoral témoignait sa méfiance envers la classe politique par l'absention, le vote nul ou blanc ou l'adhésion à de petites listes régionales ou corporatistes.


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