La rénovation des entrées et portes de ville fait aujourd'hui partie des préoccupations des édiles français. Ils sont effrayés par l'uniformisation des aménagements urbains contemporains, par des espaces périurbains qui deviennent toujours plus des suites désordonnées de magasins, de panneaux publicitaires, d'autoroutes ou de parkings. Conscientes de l'absence d'image et d'identité, désireuses de s'inscrire dans un discours sur une urbanité moderne et une hospitalité revisitée, les autorités locales cherchent maintenant à ajouter une part supplémentaire d'originalité et de personnalité à ces espaces. Cependant, un examen de productions récentes, mais déjà de pratiques courantes pour les autochtones, nous interroge quant à la crise identitaire qui sourd de ces nouvelles productions urbanistiques.
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