Le plus grand nom de la littérature au temps d'Henri II est celui de Chrétien de Troyes. Auteur présent dans son œuvre, il laisse cependant peu d'indices historiques sur lui-même. Il écrit pour sa « dame de Champagne », Marie, fille d'Aliénor. Il se peut qu'il ait fréquenté la cour d'Henri, comme le laisse à penser, dans Erec et Enide, la cour tenue par Arthur à Nantes, écho de celle tenue par Henri à Noël 1169 à Nantes pour présenter Geoffroi aux évêques et barons bretons. Les barons qu'il décrit viennent des domaines d'Henri. La largesse du roi se mesure aussi en esterlins, monnaie de la fin du règne d'Henri II. Peut-être a-t-il aussi visé à établir un lien entre la maison des Plantagenêt et leur ancêtre spitrituel, Arthur.
The greatest name in literature in Henry's time is that of Chrétien de Troyes. Although personally involved in his works, he left very little evidence about himself. He wrote for his "lady of Champagne", Marie, Alienor's daughter. He may have attended the court held at Nantes at Christmas 1169 by Henry to introduce his son Geoffrey to Breton bishops and barons, and this could have inspired Arthur's court at Nantes in Erec et Enide. The barons described there corne from ail parts of Henry's possessions. The king's generosity is measured in esterlins, the currency of the latter part of Henry's reign. Chrétien may have aimed at establishing a link between the Plantagenets and their spiritual forerunner, Arthur.
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