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Mentalités anglaises au temps d'Henri II Plantagenêt d'après les Proverbs of Alfred

  • Autores: André Crépin
  • Localización: Cahiers de civilisation médiévale, ISSN 0007-9731, Vol. 37, Nº 145-146, 1994 (Ejemplar dedicado a: Henri II Plantagenêt et son temps. Actes du Colloque de Fontevraud. 29 septembre – 1er octobre 1990), págs. 49-60
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      The Proverbs of Alfred are known through four mss of the XlIIth c. and are attributed to Alfred, king of Wessex (871-899). Being echoed in The Owl and the Nightingale, they were probably written during Henry's reign.

      The text is made of stanzas which provide political and ethical advice : the duties of earls, barons and knights, the attitude to have towards friends, women, etc. There is in one MS an explicit parallel with King Solomon and, interestingly, William of Newburgh also draws a parallel between Henry II and Solomon. Alfred's influence remains important, witness the copies made of his translations in the Xth-XIIth c. and reference is made to his proverbs by Aelred of Rievaulx and the Winchester Chronicle.

      The general attitude is one of distrust, which is typical of a time of feuds between close relatives. And also the advice to share riches partakes of the early medieval image of the lord (as opposed to the tyrant). The likelihood of Alfred's authorship dwindles as the text unfolds. Yet the attribution is more than mere convenience. Some evidence points to Alfredian inspiration, e.g. the parallelism between wisdom and riches, or the importance of being able to read.

      Alfred's influence, not superseded yet by that of Arthur, is still felt in the Proverbs as it was in the mentalities of Henry II's time.

    • français

      Les Proverbs of Alfred sont connus par quatre manuscrits du XIIIe s. Ils sont inspirés du livre biblique des Proverbes et sont attribués à Alfred, roi de Wessex au IXe s. Des échos de ce texte repérables dans Le Hibou et le Rossignol (fin XIIe) permettent de dater leur composition du règne d'Henri II.

      On y trouve des strophes qui sont autant de maximes portant sur les devoirs des membres de la société de l'époque, sur la richesse, la sagesse, la jeunesse et la vieillesse, mais aussi sur l'éducation, l'attitude envers autrui, son conjoint, l'opportunité de se méfier, sur les atypiques (trop grands, trop petits, ou trop roux, etc.) Le parallèle avec Salomon est explicite dans un manuscrit et on peut constater par ailleurs chez William of Newburgh un parallèle entre Salomon et Henri II. Les traductions anglaises qu'Alfred fit du latin ont été recopiées régulièrement du Xe au XIIe s. et il existe des témoignages externes sur les Proverbs chez Aelred of Rievaulx et les Annales de Winchester.

      Le ton dominant, celui de la méfiance, révèle une époque de conflits incessants entre alliés par le sang ou le serment. La nécessité de donner ses richesses, que la mort ne laisse pas le loisir d'emporter, correspond à l'image du bon chef qui partage le butin (par opposition au tyran), caractéristique du haut moyen âge.

      La probabilité de la paternité réelle d'Alfred diminue au fur et à mesure qu'on avance dans le texte, mais l'attribution repose sur certains indices, tel le parallélisme alfrédien entre sagesse et richesse qu'on retrouve dans les Proverbs. L'esprit du roi y est donc encore à l'œuvre.


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