Les relations entre les commerçants étrangers et les habitants des quartiers populaires noirs américains ont rarement retenu l�attention des ethnographes, si ce n�est pour souligner la position de ces premiers comme « minorités intermédiaires » pris dans les conflits entre communautés blanche et noire. À partir de l�observation du quotidien d�un commerçant mauritanien établi dans le quartier de Central City à La Nouvelle-Orléans, nous découvrirons comment celui-ci est parvenu à accomplir un petit « miracle social » : entretenir des relations de confiance et de proximité avec sa clientèle malgré toute la distance sociale et culturelle qui l�en séparait.
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