Dans la lignée de ses réflexions sur le pouvoir des images, Pierre Fresnault-Deruelle procède ici à l'analyse d'un document de propagande nazi, révélant les ressorts d'une rhétorique particulièrement insidieuse. Pouvoir analyser cette rhétorique ressortissant au sophisme, comprendre comment elle s'appuie sur des motifs iconographiques pervertis pour instaurer insensiblement une logique du malaise et de la stigmatisation, est essentiel dans une réflexion, indispensable, sur ce qui peut faire la force de l'abject.
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