En contrepoint à l'article de Robert Fiess, Frédéric Lambert nous propose une lecture de La Terre vue du ciel. Le point de vue change et nous invite à une «anthropologie des paysages » : d'un regard d'ordinaire dirigé vers le ciel, c'est à un regard porté sur la terre que nous sommes ici conviés. Mais le regard « du ciel» trahit les desseins du pouvoir et ses rapports au territoire, à la ville, la campagne et, au-delà, à la terre tout entière. Écologie d'un regard. L'auteur se demande alors si derrière cette inversion du regard, les images de Yann Arthus-Bertrand ne nous proposent pas une nouvelle utopie, c'est-à-dire un nouveau non-lieu posé à l'horizon des temps modernes.
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