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Resumen de Les façades des églises romanes de Provence

Jacques Thirion

  • English

    The influence of the triumphal arch of Antiquity on the organisation of Romanesque façades in Provence has often been overrated. The three doorway type, like that at Saint-Gilles, is actually quite exceptionnal. The façade of Saint-Trophime at Arles reduces this outrageous composition to one doorway. The only scheme really inspired by a triumphal arch, is the small, entirely architectural and modest façade of the priory of Val des Nymphes at La Garde Adhémar. More general references to an antique heritage are to be found in the use of friezes (cathedral of Nîmes), although these are not notably reserved for western façades, as in the use of doorways flanked by columns and surmounted by gables (Le Thor). This type of doorway can either stand out from a very sober wall (Aix), or be incorporated into a more complex composition (Saint-Gabriel). The façades are all the more simple in so far as they rarely have a porch (Notre-Dame-des-Doms at Avignon). Indeed the principal doorway is often to be found on the south side of the building (Tarascon, Saint-Restitut). On the Eastern border of Provence, a lean-too porch comprised of an arch set between half arches and against buttresses is preferred (cathedrals of Sisteron and Digne). In fact, many different formulae are used in the conception of Romanesque in façades of Provence. Very little sculpture is employed. Differences in treatment can sometimes be explained by the history of a monument itself. The plain façade of the cathédral of Cavaillon, for example, is quite simply a fragment of the XIth century building. The short narthex of Saint-Trophime at Arles is the result of similar circumstances.

  • français

    On accorde trop généreusement une influence déterminante aux arcs de triomphe antiques dans l'organisation des façades en Provence à l'époque romane. La façade développée à trois portails du type de Saint-Gilles y est en réalité tout à fait exceptionnelle. La façade de Saint-Trophime d'Arles condense cette composition tapageuse en la réduisant à une porte unique. Quand on l'a citée, on est au bout du compte. Le seul schéma inspiré précisément d'un arc de triomphe est la petite composition, strictement architecturale, d'une façade très modeste, celle du prieuré du Val des Nymphes à la Garde-Adhémar. Des éléments plus généraux sont fournis par les frises (cathédrale de Nîmes), encore qu'elles ne soient pas réservées aux façades occidentales, et par les portes flanquées de colonnes et surmontées de frontons dans la tradition antique (Le Thor). Ce type de porte peut se détacher sur un mur d'une grande sobriété (Aix) ou s'inscrire dans des compositions plus ou moins complexes (Saint-Gabriel). Les façades sont d'autant plus simplifiées qu'elles s'articulent rarement avec un porche (Notre-Dame-des- Doms d'Avignon). Il faut souligner d'autre part que le portail principal se trouve souvent reporté sur la façade sud (Tarascon, Saint-Restitut). À la frange orientale de la Provence, on préfère un type de portail en avant-corps comprenant une arcade prise entre deux demi-arcades butant sur des contreforts (cathédrales de Sisteron et de Digne). En définitive, les façades des églises romanes de Provence présentent des formules extrêmement diverses et comportent peu de développements sculptés. Les différences de traitement trouvent en partie leur explication dans l'histoire du monument. Ainsi la façade quasiment nue de la cathédrale de Cavaillon n'est qu'un fragment conservé de l'édifice du XIe s. Le cas de l'avant-corps limité de Saint-Trophime d'Arles relève de circonstances analogues.


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