Resumen de The exclusion of ethics

Paul Standish

• español

  INTRODUCCIÓN. El presente trabajo se centra especialmente en lo que se ha denominado la frag-mentación de la ética en la universidad, el abandono de las cuestiones éticas, de tal manera que la ética se ve privada de su propósito crítico y sus posibilidades prácticas. En el peor de los casos, la comprensión de la ética se convierte en un componente que está “atornillado” a los planes de estu-dios junto a la educación ciudadana, una serie de habilidades empresariales y las TIC. Cuando la ética se aborda de forma más sistemática, surgen problemas de orden diferente. Por lo general, en los cursos de ética médica se ha tratado de esbozar las “grandes posiciones éticas” (utilitarismo y deon-tología) e invitar a los estudiantes a elegir entre ellas, explorando cómo cada una se “aplica” mejor según sean los casos particulares; de lo contrario, el asunto ético se entiende en términos técnicos. El ethos prevaleciente es uno de los que mejor funciona, y esto se concibe contra supuestos de fondo que tienen fines sin apenas controversias. Este artículo está en contra de la ética entendida de esta manera. Se pregunta cómo puede existir cualquier tema de estudio universitario, de hecho cualquier universidad en general, sin algún sentido del valor del contenido que se trabaja o de lo que es la propia institución. MÉTODO. Se trata de una investigación filosófica y su enfoque metodológico es el del ensayo, es decir, una exploración no sistemática del tema, una relación de ideas en relación con el tema central. Se hace mediante la reunión de las opiniones de un número de pensadores altamente influyentes, y mediante la participación de autor en esas opiniones. RESULTADOS. Se confirman las múltiples formas en que los valores están presentes en el ámbito de la práctica humana. La univer-sidad se convierte en el lugar donde esos valores, especialmente aquellos por los que se orienta una sociedad, son cuestionados y probados de manera ejemplar. DISCUSIÓN. Se cuestionan determina-das formas de formular preguntas sobre lo ético, hecho que sugiere que las confusiones que abundan en torno a esta noción provienen en parte de problemas propios de la filosofía moral. El objetivo es articular una mejor manera de abordar estas cuestiones y de pensar éticamente.

• English

  INTRODUCTION. This paper focuses especially on what has been called the fragmentation of ethics in the university – the pigeonholing of ethical questions in such a way that ethics is de-prived of its critical purpose and its practical possibilities are curtailed. At its worst, the under-standing of ethics in this way takes it to be a “bolt-on” component to curricula, with citizenship education a further tokenistic addition, alongside entrepreneurial and ICT skills. Where ethics is addressed more systematically, problems of a different order arise. Quite commonly — for ex-ample, in courses in medical ethics — the trend has been to outline the “major ethical positions” (utilitarianism and deontology) and to invite learners to choose between them, exploring how each is best “applied” to particular cases in a field that is otherwise understood in technical terms. The prevailing ethos is one of what works best, and this is conceived against background assumptions of more or less uncontroversial ends. This paper is against ethics understood in these ways. It asks how can there be any subject of university study, in fact any university at all, without some sense of the value of that subject’s content or of what the institution is about. METHOD. This is a philosophical enquiry, and its methodological approach is that of the essay— that is, an unsystematic exploration of the topic, a trying-out of ideas in relation to its central theme. It does this through assembling the views of a number of highly influential thinkers and through engaging with those views. RESULTS. It affirms the multiple ways in which values in-here across the range of human practice. The university, rightly conceived, becomes the place where those values, especially those by which a society orients itself, are questioned and tested in an exemplary manner. DISCUSSION. It calls into question prominent ways of formulating questions about the ethical, suggesting that the confusions that abound around this notion stem in part from problems in moral philosophy. It seeks to articulate a better way of addressing these matters and of thinking ethically.

• français

  INTRODUCTION. Cet article est centré sur ce qui a été appelé la fragmentation de l’éthique à l’université. L’abandon des questions éthiques a pour conséquences principales que l’éthique est privée de son côté critique et ses fonctions pratiques sont minimisées. Dans le pire des cas, l’élément éthique est vissé sur les programmes d’études en compagnie de l’éducation a la citoyenneté, une série d’habilités entrepreneuriales et les TIC. Là où l’éthique est appliquée systématiquement d’autres problèmes surviennent. Par exemple, dans les cours d’éthique médicale la tendance a été généralement de mettre en avant “les principales positions éthiques (l’utilitarisme et la déontologie) et d’inviter les apprenants à choisir entre eux, tout en explorant comment l’une ou l’autre est plus pertinent selon le cas, autrement, les questions éthiques sont compris d’après une perspective technique. L’éthos qui prédomine est celui qui “est le plus approprié”, basé sur des hypothèses plus ou moins incontestables. Cet article argumente contre cette conception de l’éthique. On se demande comment il peut y avoir un module d’études universitaires, même une université, qui ne tienne pas compte la valeur moral des contenus à travailler dans les programmes d’études et la valeur que la propre institution représente. MÉTHODE. Il s’agit d’une recherche philosophique et l’approche méthodologique est celle de l’essai, ainsi, ce n’est pas une exploration systématique du thème, mais plutôt une mise en relation entre les idées et le thème principal. Cela se fait en rassemblant les points de vue des grands académiciens avec la réflexion de l’auteur sur ces opinions. RÉSULTATS. Cela affirme les multiples façons dont les valeurs sont inhérentes dans la pratique humaine. L’université, ainsi, devient le lieu où ces valeurs, spécialement celles sur lesquelles notre société est fondée, sont questionnées et testées de façon exemplaire. DISCUSSION. Cela provoque une mise en question des manières de formuler des questions sur l’éthique, suggérant que les multiples confusions autour de cette notion proviennent en grande partie des problèmes de la philosophie morale. Il cherche à articuler une meilleure façon d’adresser ces problèmes et à penser éthiquement.