Durant la Première Guerre mondiale, les ports français sont intensément utilisés pour réceptionner hommes (soldats britanniques, des colonies ou américains) et marchandises (munitions, ravitaillement...). Après le débarquement, c'est au chemin de fer qu'il revient de les transporter à travers le territoire pour ravitailler le front certes mais aussi les populations civiles. Or ces flux ferroviaires en nette hausse bouleversent les courants de trafic traditionnels et imposent d'importants travaux à réaliser dans l'urgence dans les ports ou sur les lignes. Au-delà des travaux, le manque de matériel roulant ne permet pas une évacuation rapide des marchandises qui encombrent les ports. C'est pourquoi, dès 1915, des solutions novatrices d'exploitation (trains complets, rames navettes...) sont mises en place pour accélérer les flux, sans succès. Pourtant, face à toutes ces difficultés, les transports parviennent à s'effectuer, sous les bombardements et la mitraille, grâce à l'engagement sans faille de tous les hommes mobilisés.
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