Cet article étudie l�imbrication de la parenté et du genre, et leur inscription dans les procédures juridiques officielles. Partant d�une évaluation de la loi sur les biotechnologies qui est en cours (2017), il traite des dispositions régissant le don d�ovules (interdit en Norvège) et se demande si redéfinir la parenté implique nécessairement de redéfinir le genre. L�enjeu réside dans la tension entre une politique reproductive fondée sur la différence sexuelle naturelle et une politique sociale fondée sur l�égalité de genre. L�autrice examine le glissement discursif relatif aux propriétés du sperme et des ovules, et propose de replacer le débat opposant biologie ou reproduction et égalitarisme dans un cadre plus général
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados