Valérian Geffroy, Samuel Depraz
The Austrian Biosphärenparks, labelled by the UNESCO for their sustainable management, are usefully analysed through the concept of “environmental capital”. This notion allows to encompass the diverse values – including the non-economic ones – attached to the “natural” features of a given space, as well as the social and cultural relations that shape those values. Here, we try to demonstrate the relevance of such an approach, altogether relational, constructivist and holistic, to the understanding of rural development plans. Indeed, the Biosphärenparks build a coordination platform for the formalisation of an environmental capital. By this term, we mean the matching of values and objects through the diffusion of discourses about the territory.
Les Biosphärenparks autrichiens, territoires distingués par un label de l’UNESCO pour leur gestion « durable », peuvent être efficacement analysés à travers la notion de « capital environnemental ». Celle-ci permet d’englober l’ensemble des valeurs, notamment non-économiques, attribuées aux objets de nature d’un espace donné, et surtout les relations sociales et culturelles qui élaborent ces valeurs. Nous tentons ici de montrer la pertinence d’une telle approche, relationnelle, constructiviste et holiste, pour la compréhension des projets de développement des territoires ruraux. Les Biosphärenparks constituent en effet une plate-forme de coordination des efforts de formalisation d’un capital environnemental ; nous entendons par là la mise en correspondance des valeurs et des objets à travers la diffusion de discours sur le territoire.
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