Les révolutions oligarchiques qui ont lieu à Athènes en 411 et 404 sont placées sous le signe de la méfiance chez les orateurs attiques. Elles sont dites découler des soupçons mutuels des citoyens et connaître un climat de suspicion généralisé. Une telle représentation ne correspond pas à la description de la réalité historique, mais à une élaboration visant à “réinventer” Athènes après la crise de la guerre du Péloponnèse. Les oligarques fonctionnent comme le miroir de la démocratie, où règne la confiance et où la justice est respectée. Cela souligne l’importance de la responsabilité du témoin dans les procès athéniens : les juges n’acceptent comme véridiques un témoignage que parce que le déposant peut être poursuivi pour faux témoignage
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