Il y a une longue tradition d’érudition sur la fonction démiurgique de l’art, ce qui atteste de l’ancienneté de ses origines dans les rites sacrés et les croyances de nombreuses communautés. Pieusement conservés dans l’imagerie, le symbolisme, la fiction et le mythe, les arts régissent ;des forces profondément ancrées dans l’imagination humaine, tant individuelle que collective. Les fondateurs de l’UNESCO en étaient conscients et ont insisté pour que les compétences de l’Organisation dépassent les « seuls accords économiques et politiques » entre les nations, et envisageaient son travail de « diffusion de la culture et [d]’éducation de tous » comme un « devoir sacré » de ces nations. La configuration mondiale actuelle, de plus en plus ;interconnectée et pluriculturelle, nécessite un renouvellement de la réflexion et de la recherche sur la manière dont l’art peut et parvient à modifier le cours des choses.
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