Everybody could ask gods for counselling, for pointing out the ‘right way’; there is no need –and it would be very naïve– to be surprised at finding, in ancient texts, the Roman princes asking for advice with divinatory rites. Just like any other individual, princes could perform a lot of rites, and they did not necessarily act just as the law supposed they had to –for a man with imperium, it was a duty to consult Jupiter before doing anything. Ancient texts also indicate that some gods took the initiative to guide princes. I shall focus here first on “divine” advice antique authors did think necessary to report, then on the methods of receiving or pursuing divine advice, and finally on the possible impact of that kind of advice
Interroger les dieux pour en recevoir des conseils, des indications sur la voie à prendre, était une attitude très générale, et s’étonner de trouver dans les sources littéraires la trace de consultations divinatoires opérées par les princes serait extrêmement naïf. Comme tout autre individu, les princes avaient une grande liberté cultuelle, et leurs rapports avec de divins conseillers n’obéissaient pas aux seules règles du droit, en vertu desquelles tout homme revêtu d’un imperium devait interroger Jupiter avant d’agir. Les textes signalent aussi que des divinités, prenant l’initiative, ont indiqué aux princes la conduite à tenir. Il s’agit donc ici d’étudier ce que les auteurs antiques ont choisi de rapporter en matière de conseils “divins” reçus par les princes, d’analyser les processus qui ont mené à l’accueil ou à la recherche d’un avis émanant d’une divinité, d’apprécier l’éventuel impact que purent avoir ces conseils
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