This article studies the role played by Quintus, Cicero’s younger brother, as an adviser, in three different contexts: first, Quintus’s two legations, under Pompey in Sardinia and Caesar in Gaul respectively; then the composition of the Commentariolum Petitionis, the authenticity of which, however, has long been challenged. A careful reading leads me to reject the arguments ultimately brought forward by M. Alexander against the authenticity of the text. Such a reading requires a closer examination of the content of the advice given to the candidate for consul, particularly as far as its moral value is concerned. In all three cases, the advice-giving supposes a tripartite relationship: the adviser, the addressee, and a third party, respectively Pompey, Caesar, and the public opinion of 64
L’article examine le rôle de conseiller joué par Quintus, frère cadet de Cicéron, auprès de son aîné dans trois contextes : d’abord les deux légations de Quintus auprès respectivement de Pompée en Sardaigne puis de César en Gaule ; ensuite la rédaction du Commentariolum Petitionis, texte dont l’authenticité est toutefois contestée. Une lecture attentive du texte permet cependant de rejeter les arguments récemment avancés en dernier lieu par Michael Alexander contre l’authenticité du texte. Cette lecture exige de préciser la teneur des conseils donnés au candidat à l’élection consulaire, en particulier en ce qui concerne leur valeur morale. Dans les trois cas, le conseil suppose une relation à trois termes : le conseiller, son destinataire, et une tierce partie, respectivement Pompée, César, et l’opinion publique de 64
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