In recent years, the study of slavery has taken greater interest in the status of children. This article attempts to understand how the social status of the children of slaves was considered in early Mesopotamia by primarily considering laws and inscriptions. Like most slavery studies, much of the information we possess about slaves and slavery in the ancient Near East comes to us through the elites. This study seeks to utilize the textual material to gain insight into life at the bottom. The perspectives offered highlight potential ways in which people could experience downward social movement as well as the more restricted means of upward mobility, exposing not only the vulnerability of the children of slaves but also the vulnerability of the women who bore them.
Ces dernières années, les recherches sur l’esclavage se sont de plus en plus intéressées au statut des enfants. Cet article tente de comprendre ce qui constituait le statut social des enfants d’esclaves dans l’ancienne Mésopotamie, essentiellement grâce aux lois et inscriptions. Comme pour la plupart des études sur l’esclavage, la majorité des informations dont nous disposons sur les esclaves dans l’Orient Ancien nous vient des élites. Cette étude cherche à tirer parti du matériel textuel pour percevoir ce qu’était la vie des plus basses classes de la société. Les perspectives ainsi offertes soulignent les risques pour le peuple de connaître une mobilité sociale descendante, de même que les possibilités ascendantes plus limitées, mettant au jour non seulement la vulnérabilité sociale des enfants d’esclaves, mais aussi celle des femmes qui les mettaient au monde.
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