Dans un effort de comparaison de Yo, Tituba la bruja negra de Salem (1986) de Maryse Condé et de Memorial de María Moura (1992) de Rachel de Queiroz, cet article veut montrer de quelle façon ces auteurs envisagent la dichotomie entre la marge et le centre. Bien qu’appartenant à des contextes historiques et culturels différents, nos deux romanciers semblent être conscients du fait que leurs créations seront reçues comme une expression de voix venues d’espaces marginaux ; de ce fait, ils créent des stratégies afin de destabiliser leurs lecteurs et de questionner le concept de marge à l’intérieur de leurs fictions, neutralisant toute tentative d’interprétation essencialiste.
By comparing Maryse Condé’s I, Tituba, Black Witch of Salem (1986) and Rachel de Queiroz’ Memorial de Maria Moura (1992), this article seeks to demonstrate how these authors deconstruct the dichotomy between margin and center in their novels. Although originating from different historical and cultural backgrounds, both novelists seem aware that their works will be received as an expression of voices from marginal spaces : therefore, they set up strategies to destabilize their readers and challenge the concept of margin within their fiction, negating all attempts at an essentialist interpretation.
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