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Terrorism, counter-terrorism and humanitarian law: a state perspective

  • Autores: Stephan Husy
  • Localización: Collegium: news from the College of Europe = nouvelles du Collège d'Europe, ISSN 1371-0346, Nº. 47, 2016 (Ejemplar dedicado a: Proceedings of the Bruges Colloquium. Terrorism, Counter-Terrorism and International Humanitarian Law. 17th Bruges Colloquium 20-21 October 2016), págs. 161-166
  • Idioma: inglés
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  • Resumen
    • Pour entamer la table ronde sur la prévention de l’extrémisme violent et les réponses à lui apporter, Stephan Husy nous expose son expérience en tant qu’Ambassadeur suisse en mission spéciale pour la lutte contre le terrorisme.

      S’il en existe des exemples plus anciens, l’inclusion de la lutte et de la prévention contre l’extré- misme violent (P/CVE) dans le cadre plus large de la lutte contre le terrorisme a particulièrement gagné en importance en 2014 lors de la montée en puissance du groupe « Etat islamique en Iraq et au Levant » (ISIL) et du phénomène des combattants terroristes étrangers. La P/CVE est reconnue notamment par la Résolution 2178 du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (ONU) ainsi que dans les principes de non-intervention et de précaution en droit international coutumier. Cette politique de P/CVE figure à présent parmi les priorités à l’agenda international.

      Le Plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent de l’ONU fournit, selon M. Husy, une analyse pertinente des facteurs de radicalisation menant à l’extrémisme violent, et distingue les conditions qui y conduisent d’une part, et le processus de radicalisation à proprement parler, d’autre part. Les conditions favorables à la radicalisation, appelées « push factors », incluent des éléments sociaux, culturels, politiques et religieux ainsi que des dimensions liées au chômage, à la marginalisation, et à des situations de fragilité ou de conflit. Le processus de radicalisation est marqué, quant à lui, par des « pull factors » qui incluent des motivations psychologiques et personnelles, le sentiment de victimisation, le sens du devoir et de l’honneur, ainsi que la recherche d’identité ou de pouvoir. Ces deux types d’incitants doivent être abordés de façon distincte et individualisée dès lors qu’ils varient d’une personne à l’autre. Le Plan d’action de l’ONU propose une série de mesures à mettre en place pour lutter contre l’extrémisme violent. Sur cette base, le gouvernement suisse a engagé un plan d’action propre qui met la priorité sur les jeunes et les femmes. De plus, la Suisse développe à l’heure actuelle un plan national de P/CVE auquel participent des acteurs privés et des autorités publiques.

      L’un des enjeux de ce plan national est de définir l’extrémisme violent. Il convient en outre d’assurer le bon fonctionnement des mécanismes de monitoring et d’évaluation de sa mise en œuvre. Il est essentiel en effet de garantir le respect des droits de l’homme dans la poursuite de ces politiques de P/CVE et de ne pas affaiblir la crédibilité et la sécurité des acteurs impliqués.


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