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Resumen de Engaging civil society in the prevention of violent extremism

Fulco van Deventer

  • A l’occasion de son intervention sur la prévention de l’extrémisme violent et les réponses à lui apporter, Fulco van Deventer nous expose son point de vue sur le rôle de la société civile dans la lutte contre l’extrémisme et les défis auxquels elle est confrontée dans ce domaine.

    L’espace tant politique qu’opérationnel de la société civile a été réduit suite aux attentats du 11 septembre 2001. Ce n’est qu’avec l’introduction du concept de lutte contre l’extrémisme violent (« Countering Violent Extremism » - CVE) que la société civile s’est vu offrir un rôle dans la lutte contre le terrorisme. L’avancée en matière de CVE s’illustre notamment dans l’élaboration au niveau des Nation unies d’un Plan d’action transversal de prévention de l’extrémisme violent.

    L’implication de la société civile se heurte néanmoins à plusieurs obstacles. D’une part, les mesures législatives en matière de lutte contre le terrorisme peuvent dans certains cas empêcher les organisations de la société civile (OSC) d’approcher des groupes à risque de radicalisation, alors même que cette proximité est essentielle pour assurer la crédibilité et la légitimé de leur travail auprès de ces groupes. D’autre part, l’agenda sécuritaire des Etats a parfois tendance à instrumentaliser les OSC afin, par exemple, d’en obtenir des informations sur les groupes auprès desquels elles interviennent.

    Face à une acceptation tacite d’un agenda sécuritaire dont la priorité n’est pas l’identification des causes de la radicalisation, M. van Deventer propose de redéfinir la sécurité à partir d’une approche basée sur l’humain plutôt que sur l’Etat, et ce afin d’inclure des dimensions supplémentaires, en matière notamment d’emploi, de santé, de sécurité politique et communautaire, ainsi que du droit à vivre sans peur et du droit à la dignité. En outre, l’orateur détaille une série de conditions qu’il estime nécessaires pour assurer un engagement constructif de la société civile dans le développement de stratégies nationales de sécurité.

    En guise d’invitation au débat, Fulco van Deventer termine sa présentation en pointant quatre raisons qui rendent problématique l’implication de la société civile dans la lutte contre le terrorisme : la notion d’isolation (« isoler et exclure ») ; la tolérance zéro poursuivie par les straté- gies de contre-terrorisme ; le manque de clarté quant aux sources d’information des agences de renseignements ; et la dissociation entre les objectifs à court terme du contre-terrorisme et les objectifs à long terme la de lutte contre les causes profondes du terrorisme.


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