À travers cet article, nous cherchons à montrer que les anciennes cheminées d’usine représentent un bon analyseur de la manière dont sont traitées les traces de l’activité industrielle. Premières exposées aux démolitions, bien souvent disparues de nos paysages urbains sous prétexte de mise en sécurité des sites, elles mobilisent dans certains contextes particuliers l’attention de promoteurs de la mémoire ouvrière et industrielle. Elles peuvent également être conservées comme artefact esthétisé et neutralisé dans certains quartiers aujourd’hui gentrifiés.
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