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Resumen de A iconografia clássica e sua irradiação

Lilly Gali Kahil, Haiganuch Sarian

  • L'impact le plus considérable du rayonnement de l'iconographie grecque a certainement été celui des images de l'époque classique. Mais dès que l'on aborde le problème de la transmission des thèmes et des schémas iconographiques on s'aperçoit de sa complexité, car thèmes et schémas évoluent dans le temps et dans l'espace mais, en même temps qu'iis sont expression de l'environnement économique et social qui a été le leur, ils se heurtent à l'apport des entités géopolitiques nouvelles. Pour essayer de comprendre le langage de l'image visuelle et de l'lnterpreter, il faut donc opérer une recherche à la fols verticale et horizontale dont quelques découvertes récentes soulignent l'lmportance. C'est ainsi que les fouilles d'Erétrie (Eubée) ont mis au jour une série d'amphores panathénalques sur lesquelles est figuré le groupe allégorique d'Eirénè portant Plutos. Datées de 360/359, elles nous donnent un teminus ante quem pour le célèbre groupe de Céphisodote exposé sur l'Agora d'Athènes, exemple d'une diffuslon d'image, quasl interne, de la plus grande importante. Ailleurs, l'impact d'une image classique se manifeste différemment dans les régions lointaines coexlstent à côté d'un art local prospère des documents de culture grecque d'un grand raffinement. Ainsi, à Palmyre, aux Allath de style local s'ajoute à présent dans le sanctualre même de cette déesse, une Athéna du 2ème. ap. J.-C., variante de la Parthénos de Phldlas, d'une facture excellente, alors qu'une statue de Mlnerve (trouvée à Aventicum en Sulsse), bien provlnclale au contraire, garde à l'époque romaine le souvenir de l'Athéna Velletrl et de l'Athéna Lemnia. Enfin, à Chypre, l'Aphrodite amée de Néa-Paphos (2-3èmes ap. J.-C.) remonte à une tradltion lconographlque qul nous permet de supposer l'exlstence d'un origlnal post-praxitélien figurant la déesse en train de brandir son épée; toujours à Chypre, une mosaïque de Palaepaphos d'époque sévérienne, fidèle à un type iconographique connu, reprodulsalt vraisemblablement une Aphrodlte du 4ème. Dans la tradition de Praxitèle. Ainsi, c'est seulement en élargissant notre champ d'lnformation au maxlmum qu'll nous est possible d'établir les liens entre l'lconographle classique et celle des cultures postérieures proches ou élolgnées.Conferência pronunciada no Museu de Arqueologia e Etnografia - USP, em novembro de 1983. O original foi publicado em Praktiká tôn XII Diéthnous Synedríou Klassikês Archaiologías (Atenas, 4-10 set. 1983), Atenas 1985: 322-328. Traduzida por Haiganuch Sarian (MAE-USP).


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