Lors de la création du revenu minimum d’insertion, les jeunes de moins de 25 ans ont été exclus du dispositif, leur prise en charge étant renvoyée à la sphère familiale. Cette exclusion, réitérée lors de la mise en œuvre du revenu de solidarité active, se justifie notamment par la logique de subsidiarité consistant à faire primer l’entraide familiale sur la solidarité nationale dans la mise en œuvre des politiques d’aide sociale. Si quelques exceptions à ce mécanisme ont été introduites, les réponses publiques à la précarité des jeunes adultes se manifestent généralement par la création de dispositifs spécifiques principalement gérés au niveau des missions locales. La Garantie jeunes s’inscrit dans cette optique et ne contribue pas à faire évoluer sensiblement le modèle.
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