Angela Greulich, Mathilde Guergoat-Larivière, Olivier Thévenon
Este artículo estudia los efectos del empleo femenino sobre los segundos nacimientos en la Europa contemporánea. Se utilizan datos longitudinales procedentes de las Estadísticas comunitarias sobre la renta y las condiciones de vida (EU-SILC) de 2003 a 2011, y datos agregados procedentes de la base de datos de l´OCDE sobre la familia, para mostrar que el ejercicio del empleo aumenta significativamente la probabilidad de un segundo nacimiento. Sin embargo, la magnitud del efecto difiere según las característica individuales y de la pareja. El efecto es más fuerte en las mujeres más instruidas y en aquellas cuyo cónyuge tiene también un empleo. El hecho de que los dos cónyuges trabajen favorece pues la llegada de un segundo hijo más que cualquier otra configuración. Los modelos multi-nivel muestran además que el efecto positivo del empleo es más elevado en los países donde la oferta de servicios de guardería y cuidado de niños es importante. El desarrollo de dichos servicios a la escala de un país – la medida de política familiar más eficaz para garantizar la participación de las mujeres a la vida activa- aumenta pues la probabilidad individual de que una mujer tenga su segundo hijo, lo cual es menos cierto para otro tipo de medidas institucionales ( sistemas de permisos, de subsidios…)
This article studies the effects of women’s employment on second births in contemporary Europe. By mobilizing longitudinal data from the European Union’s Statistics of Income and Living conditions (EU-SILC) and aggregated data from the OECD Family Database, we find evidence that being in employment significantly increases women’s probability of second childbirth. The magnitude of the effect differs, however, among individuals. The positive impact is stronger for highly educated women and for women with partners who are themselves in employment. Dual employment thus favours family enlargement from one to two children more strongly than other employment configurations within the couple. Multilevel models also reveal that the positive effect of employment on the transition to second childbirth is reinforced in countries with high childcare coverage. The development of childcare at the country level – the most effective family policy to secure women’s employment – increases the individual probability for women of having a second child, whereas other types of institutional support such as leave schemes or lump-sum cash transfers do not have such a positive effect.
Cet article étudie les effets de l’emploi des femmes sur les deuxièmes naissances dans l’Europe contemporaine. En utilisant des données longitudinales issues des Statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) de 2003 à 2011, et des données agrégées provenant de la base de données de l’OCDE sur la famille, nous identifions des éléments démontrant que l’exercice d’un emploi augmente significativement la probabilité d’une deuxième naissance chez les femmes. L’ampleur de l’effet diffère toutefois selon les individus. L’effet positif est plus marqué chez les femmes les plus instruites et celles dont le conjoint occupe lui-même un emploi. Le fait que les deux conjoints travaillent favorise donc davantage l’agrandissement de la famille d’un à deux enfants que d’autres configurations. Les modèles multiniveaux révèlent en outre que l’effet positif de l’emploi sur la transition vers une deuxième naissance est plus net dans les pays où l’offre de services de garde d’enfants est importante. L’essor de ces services à l’échelle d’un pays, qui constitue la mesure de politique familiale la plus efficace pour garantir la participation des femmes à la vie active, augmente la probabilité individuelle qu’une femme ait un deuxième enfant, ce qui est moins vrai pour d’autres types d’aides institutionnelles (systèmes de congés parentaux, allocations forfaitaires, etc.).
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