Modele de reproduction experimentale de l'enterocolite epizootique chez des lapins EOPS

• Autores: D. Licois, J.F. Vautherot, P. Coudert, G. Dambrine
• Localización: World Rabbit Science, ISSN-e 1989-8886, ISSN 1257-5011, Vol. 6, Nº. 3-4, 1998, págs. 349-353
• Idioma: inglés
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  • Soixante-quatre lapins EOPS (exempts d'organismes pathogénes spécifiés), âgés de 4 a 6 semaines ont été répartis en deux lots égaux. L'un (TC), a été traité pendant 3 semaines avec un corticoide, la déxamétasone, à raison de 3 injections de 4 mg/kg, par semaine. L'autre lot (NT), a reçu seulement des injections d'eau physiologique. Aprés 19 jours de traitement, l'ensemble des animaux a été inoculé par voie orale, avec du broyat digestif susceptible d'induire l'Entérocolite Epizootique du Lapin (EEL). Les résultats ont montré qu'avant l'inoculation, la croissance a été fortement réduite dans le lot traité à la déxamétasone: poids vif réduit de 24% par rapport au lot non traité. L'inoculation a entraîné une élévation considérable de la mortalité dans le lot TC: 65,5%, contre 13,8% dans le lot sans corticoide, au cours des 9 jours d'observation ayant suivi l'inoculation. Les lésions caractéristiques de l'EEL ont été retrouvées chez 74% des lapins morts dans le lot TC et chez 100% de ceux du lot NT. La mortalité est apparue un jour plus tôt chez les lapins TC: à J2 post-inoculation, vs J3 pour le lot NT. Dés J1, des lésions spécifiques de l'EEL ont été détectées dans le lot TC. Ce modèle expérimental animal (immunodépression de lapin EOPS) constitue une avancée capitale pour la suite des travaux sur l'EEL.