Resumen de Politique "anti-fourrure" et incohérence européenne: vers une interdiction des élevages d'animaux à fourrure en droit communautaire?
- español
El bienestar animal es un objetivo importante de la política europea. Desde los años 1970, varios instrumentos de protección han sido adoptados en numerosos dominios y en particular el de la piel. La Unión Europea adoptó varios embargos (o interdicción de importación) al fin de oponerse a los productos resueltos de métodos "crueles" tales como para las pieles de focas, de gatos y de perros de China y las de trampa cepo. Sin embargo, esta política abiertamente "anti-piel" sobre la escena internacional esconde una paradoja: la Unión Europea es el líder mundial de producción de piel industrial. Mientras que lucha contra los métodos de caza, de captura y de producción de piel en los países extranjeros, la Unión Europea detiene millares de granjas peleteras en el seno de sus fronteras, aunque sus métodos de detención y de muerte son tan discutibles. La Comisión Europea reconoce estos problemas éticos y desee remediarlos. Por eso, parecería deseable prohibir las granjas peleteras en la Unión Europea. Esta posibilidad parece aún más realizable que los países europeos son cada vez más numerosos a adoptar medidas de interdicción y de restricción de estas granjas. Por fin, esta interdicción ofrecería la ventaja de responder tanto a un objetivo de coherencia del derecho comunitario como a una demanda creciente de los ciudadanos europeos hacia un tratamiento más ético de los animales.
- français
Le bien-être animal est un objectif important de la politique européenne. Depuis les années 1970, plusieurs instruments de protection ont été adoptés dans de nombreux domaines et en particulier celui de la fourrure. L'Union européenne a notamment adopté plusieurs embargos (ou interdiction d'importation) visant à s'opposer aux produits issus de méthodes jugées "cruelles" tels que les fourrures de phoques, de chats et de chiens en provenance de Chine et celles issues de pièges à mâchoires. Néanmoins, cette politique ouvertement "anti-fourrure" sur la scène internationale cache un paradoxe: l'Union européenne est la plus importante productrice de fourrure industrielle au monde. Alors qu'elle fait la guerre aux méthodes de chasse, de capture et de production de fourrure à l'étranger, l'Union européenne détient des milliers d'élevages d'animaux à fourrure au sein même de ses frontières, bien que leurs méthodes de détention et de mise à mort soient toutes aussi contestables. La Commission européenne reconnait elle-même ces problèmes éthiques et désire y remédier. C'est pourquoi, il semblerait souhaitable d'interdire les élevages d'animaux à fourrure au sein de l'Union européenne. Cette possibilité semble d'autant plus envisageable que les pays européens sont de plus en plus nombreux à adopter des mesures d'interdiction et de restriction de ces élevages. Enfin, cette interdiction offrirait l'avantage de répondre à un objectif de cohérence du droit communautaire ainsi qu'à la demande croissante des citoyens européens vers un traitement plus éthique des animaux.
