Nicolai Hartmann et Georg Lukács: Une alliance féconde

• Nicolas Tertulian ^[1]
  1. [1] EHESS – EFISAL
• Localización: Archives de philosophie: recherches et documentation, ISSN 0003-9632, Tome 66, Cahier 4, 2003 (Ejemplar dedicado a: Varia), págs. 663-698
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • Nicolai Hartmann and Georg Lukacs: a fruitful partnership
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• Resumen
  • English

    The encounter between Lukács’philosophy and ontological thought of Nicolai Hartmann is a seldom tackled topic in philosophical historiography. The contact with Hartmann’s great ontological works played a key role in the genesis of Ontology of Social Being, the work which has crowned the intellectual and political course of Lukács. This paper aims to clear up the deep affinity between two historical thoughts that all seemed to separate. Hartmann cultivated a philosophia perennis above socio-historical contingences, while Lukács, an engaged philosopher in the battles of thecentury, built a work which was saturated with Marxian thought. There are nevertheless significant links between them : a critique of Husserlian phenomenology, a critique of neo-positivist currents and, above all, strong rervation with regard to Heidegger.

  • français

    La rencontre entre la philosophie de Lukács et la pensée ontologique de Nicolai Hartmann est un sujet rarement abordé dans l’historiographie philosophique. Le contact avec les grands travaux ontologiques de Hartmann a joué pourtant un rôle décisif dansla genèse de l’Ontologie de l’être social, l’ouvrage qui a couronné le long parcours intellectuel et politique de Lukács. Le texte se propose d’éclaircir l’affinité profonde qui se fait jour entre deux pensées que tout semblait séparer. Hartmann cultivait la philosophia perennis, élevée au-dessus des contingences socio-historiques, Lukács, philosophe engagé dans les batailles du siècle, bâtissait une œuvre saturée de pensée marxienne. Il existe néanmoins de significatifs traits d’union : la critique de la phénoménologie de Husserl, la critique des courants néo-positivistes et surtout de fortes réserves à l’égard de Heidegger.